La lumière de la connaissance

La connaissance dans l’histoire de l’humanité a brisé les chaînes de la croyance. Les étoiles sont devenues ici et là des planètes reflétant les lumières de celles-ci. L’invisible trou noir est devenu ce trou de verre propulsant les frontières. L’on a marché sur la lune et nous avons compris l’éclipse frisant les croyances du monde.

            Le bout du monde n’a été que le retour chez nous. La médecine a dépassé le pouvoir  de nos prières. Nous parlons maintenant, partageant nos rires et nos pleurs, l’autre côté de la terre. L’on peut même parler à Pierrot sur la lune, quand il s’y trouve. L’on questionne continuellement nos connaissances traversant de nouvelles frontières, dépassant la vitesse du son. La vitesse de la lumière est-elle cette limite infranchissable ?

            Croire n’est pas savoir et les dictateurs de notre histoire et ceux de notre temps présent l’on bien compris. Ils coupent la communication du savoir, fabriquant une vérité inventée que nul ne peut contester. Et si tu peux lire au-delà de cette frontière, tu seras muselé, enchaîné et même brisé par le mal. Pourtant  croire doit venir de l’intérieur de chacun de nous faisant naître cette volonté du savoir. Croire vient de la question sans réponse qui ne doit pas servir celui qui veut dominer ou qui ne peut accepter la différence. Laissons pousser en chacun de nous cette volonté venant du coeur afin de briser les frontières de l’invisible et qui pourtant se trouve qu’à un autre petit pas. Ne la laissons pas mourir sans la communiquer pour que quelqu’un d’autre transporte ce flambeau du savoir et pour tuer le dernier dictateur habillé de croix ou de tout autre faux semblant.

            L’homme est un génie pouvant traverser ou repousser les frontières invisibles. Il est aussi un  idiot pouvant regarder à quatorze millions d’années-lumière dans cette aventure de la lumière et il ne voit toujours pas l’enfant qui pleure tout près de lui, brisé par la guerre.