Le grand voyage

Avec le plus grand des océans dans mon coeur, je navigue dans ce pays qui est le mien à votre rencontre. Avec ces marées basses ou ces marées hautes, la brume me prive de la bonne route à suivre parfois.

Puis vient le vent de Nord Est faisant naître ce frisson même en juillet avec toutes ces vagues parfois plus hautes qu'une grande marée.

Dans ce chemin de pluie où le ciel embrasse la mer, le soleil m'apporte le bonheur à la hauteur de ces montagnes semblant venir visiter ce plat pays.

Dans mon coeur, je peux rêver à cette quête de ce héros faisant des ronds dans l'eau et sans armure lutter contre tous ces démons.

Dans mon coeur, je vis tous ces départs pour apprendre. Je brûle parfois d'avoir trop aimé où l'ivresse en moi me donne le vertige d'un autre jour.

Je tente sans repos tel un héros d'un impossible rêve, de transmettre cette fièvre d'un monde meilleur.

Ensuite, je suivrai l'étoile dans cet océan de mystère, loin de vous, seul comme je suis arrivé.

À mon dernier repas, tel un condamné à partir, je voudrai voir mon chemin parcouru pour mieux voir mes faiblesses et mes sagesses acquis.

Puis, dans cent ans, nous serons sept milliards ensemble autre part, comme ce couple complice de nos peurs, nos rêves et de tout le reste... Nous aurons eu nos beaux jours et nos orages pour apprendre à pardonner au nom de l'amour. Finalement, nous aurons passé le temps comme des maladroits et des amants le long de toutes ces plages dans ce grand voyage.