La liberté

Commence quand tu la donnes

Au nom de la liberté, ils sont morts seuls dans la douleur de la guerre. Avant les grands boulevards, il y a eu les premiers pas sans chemin. Avant nos deux milles ans, des millions d’années ont voyagé sans livre d’histoire. Que dire de tout ce temps perdu à construire des murs, des frontières, des religions, des lois pour se protéger de la différence.

Pourquoi au nom d’un Dieu, nous tuons l’amour, la plus grande richesse de la vie, la différence et la liberté. Dans cette valse d’ombre et de lumière dans le coeur des hommes pour cette liberté, nous avons enlevé ce même droit en quelques mots ou en faisant la guerre.

Au nom de la convenance, le voile cache le sourire et les larmes de toutes ces femmes. Tu ne peux prier avec moi, tu ne peux aller là ou là-bas sans moi et surtout comme tous les dictateurs de ce monde, tu contrôles le savoir, le pouvoir, le droit tuant la liberté.

En vérité, la liberté commence quand tous les chemins peuvent se voir, s’entendre  et exister. Tu es libre seulement quand tu laisses la liberté à l’oiseau comme un voilier sur toutes les mers. Quand tu brises les murs du savoir, tous les chemins s’ouvrent vers toi. Quand tu écoutes la différence sur les boulevards du savoir, tu voyageras.

Quand dans ta soif de liberté, tu deviens égoïste, tu rencontreras sur ton chemin ce mur de ta conscience et tu y seras seul dans cette ombre de toi même. Mais si tu donnes la liberté dans la différence, la colombe prendra son envol en ton coeur, déchirant le voile des questions sans réponse et permettant de voir plus loin dans ton voyage.

Alors prends ton baluchon et marche à ton tour sur ces routes que tu as reçues en héritage de tous ces voyageurs de l’univers venus avant toi. Tu apprendras de tes faux pas. Je te souhaite de connaître cette liberté en ton coeur pouvant te faire grandir pour devenir un vrai grand. Tu peux chanter, écouter, courir et même voler tel l’oiseau. Tu peux rêver, espérer et réaliser, bâtir, savoir. Mais laisse la liberté tout autour de toi danser cette valse pour entendre le bonheur rire en toi, je serai là aussi même les soirs de novembre avec une vieille guitare que j’aurai appris à jouer pour toi.